Les 23 et 24 juin 2025, le CERFI a conduit une mission de plaidoyer à Boromo dans le cadre du déploiement du projet Djama Beog-NERE, qui promeut la paix, la tolérance et la cohésion sociale. L’objectif : présenter le projet aux autorités locales et aux leaders musulmans afin de recueillir leur adhésion.
Rencontre avec les leaders religieux
La première journée, le 23 juin, a été consacrée à des échanges avec les leaders musulmans des différentes communautés locales. Des discussions franches et fraternelles ont permis d’expliquer les objectifs du projet et de jeter les bases d’une collaboration solide avec ces acteurs clés.
Adhésion des autorités administratives et sécuritaires
Le 24 juin, l’équipe du CERFI a élargi son plaidoyer aux autorités administratives et sécuritaires, notamment le Haut-Commissariat, la Gendarmerie, la Police et la Délégation spéciale de la commune de Boromo. Partout, le projet a été bien accueilli. Les autorités ont salué l’initiative, jugée pertinente dans un contexte sécuritaire complexe, et ont exprimé leur engagement à l’accompagner.
Des autorités convaincues
Pour Martin Bako, Haut-Commissaire de la province des Balé, Djama Beog-NERE vient appuyer l’action de l’État dans certaines zones difficiles d’accès. « Le CERFI joue, à travers ce projet, un rôle complémentaire à celui des autorités. C’est pourquoi nous sommes déterminés à le soutenir à chaque étape », a-t-il affirmé.
Le directeur provincial de la police, Arsène Kaboré, voit également dans cette initiative un levier important dans la lutte contre l’insécurité : « Plus de 70 % des activités du projet renforcent celles menées par les autorités sur le terrain », a-t-il déclaré.
Un projet d’envergure nationale
Pour rappel, le CERFI pilote le volet intra-communautaire du projet Djama Beog-NERE, qui interviendra dans 15 communes réparties sur 12 régions du pays (à l’exception du Sahel). L’objectif : promouvoir les discours et pratiques de paix au sein des communautés islamiques, dans une démarche inclusive et durable.