Le Cercle d’Etudes de Recherche et de Formation Islamique CERFI à travers son projet Djama Beog-NERE a lancé ce jeudi 24 avril 2025, la formation d’une trentaine de leaders musulmans de la commune de Tenkodogo sur les valeurs de paix, de cohésion sociale et de vivre ensemble en présence du haut commissaire de la province du Boulgou, Constantin DABIRE.
L’objectif de cette formation placé sous le thème » Renforcement de la résilience des populations à travers la promotion des valeurs de paix, de cohésion sociale, des droits humains – Djama Beog-NERE » est d’outiller les guides, prêcheurs et imams sur les valeurs de paix et de vivre-ensemble selon les préceptes islamiques. L’atelier qui s’est tenu sur 72h a réuni toutes les branches de la communauté islamique de la région comme le mouvement sunnite, la communauté musulmane, le CERFI et l’AEEMB
Dans sa logique continue de promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre ensemble comme le recommande la religion musulmane, le CERFI a entamé depuis Février 2025 des une tournée dans plusieurs régions du pays afin d’outiller les leaders, prêcheurs, imams sur les valeurs de paix selon les préceptes de l’islam.
Après le passage dans plusieurs localités comme Kaya, Ziniaré, Manga, Zorgho c’était au tour de Tenkodogo de recevoir l’équipe du projet du 24 au 26 avril 2025.
Le haut commissaire de la province du Boulgou Constantin Dabiré, représentant le Gouverneur de la région du Centre Est à la cérémonie de lancement, a d’abord salué la mobilisation des uns et des autres avant de les inviter à s’approprier le contenu de cet atelier.
Pour lui, le projet Djama Beog-NERE dont les principales activités sont les plaidoyers et des formations des leaders de la communauté islamique contribuera a réinstaurer le climat de paix et de confiance dans un Burkina en proie à des attaques terroristes depuis une dizaine d’années.
Constitués en groupe de quatre, les participants ont mené les réflexions sur des thèmes spécifiques comme « le statut de la femme musulmane, le comportement du musulman dans la société, les défis de la religion islamique » qu’ils ont partagé avec leurs pairs durant les trois jours sous l’oeil bienveillant de l’équipe coordonnatrice du projet.
Ces derniers ont salué l’initiative à sa juste valeur et ont reconnu les avantages d’un tel projet dans le renforcement des liens de fraternité et de cohésion au sein de la population en général et de la communauté islamique en particulier.
Pour Dramane Diallo, un des représentants du mouvement sunnite, toute personne qui a suivi cette formation du début jusqu’à la fin est sortie grandi.
Et a lui d’ajouter que : <<Nous avons acquis des connaissances qui nous serviront tant sur le plan religieux que sur les éléments de la vie courante.>>
Quant à Aminata DOUAMBA/OUEDRAOGO, militante du CERFI, elle reconnaît la pertinence de la formation et compte travailler à partager les connaissances acquises toutes les fois que l’occasion se présentera.
<<Quand nous repartirons chez nous, nous allons transmettre le message aux voisins, aux amis et autres personnes que nous pourrions croiser lors des rencontres>> a-t-elle conclu.
Rappelons que le projet Djama Beog-NERE est appuyé techniquement et financièrement par l’Union des Religieux et Coutumiers du Burkina (URCB).
Légende photo
1- Constantin DABIRE, Haut commissaire de la province du Boulgou
2- Les participants en atelier de travail
3- Dramane DIALLO, représentant du mouvement sunnite centre Est